PouSiOuPaTKonnen – Triste. Déchirant. Révoltant. James Pierre a passé une bonne partie de sa vie en République Dominicaine. Elle a eu une petite fille (Jenny) avec une Dominicaine mais a été contraint de quitter le territoirre voisin avec l’enfant pour habiter chez une tante à Port-au-Prince. En route pour Jacmel, il a appris que la dame a été tuée de trois balles et sa fillette est morte calcinée à l’intérieur de sa maison. Livré à lui-même sans un sou.
Ayant appris la nouvelle de la mort de sa tante et de sa fille, James Pierre est rentré à Port-au-Prince. N’ayant nulle part où aller, il a passé la nuit au Champ-de-Mars et a été dépouillé par des individus. « Yo pran valiz mwen ki te gen dra ladan l, yo pran yon gwo telefòn mwen te genyen, yo pran mayo m ak tenis mwen kounya m pa gen pèsòn, mwen pa gen yon goud nan men m », se désole le jeune, lamentablement.
Alors qu’il détient un téléphone, James Pierre n’a pas les moyens pour payer pour recharger la batterie. Cela l’empêche, en ce sens, de contacter sa sœur qui vit à Jacmel pour lui demander de l’aide.
James Pierre est un exemple parmi plusieurs centaines de personnes victimes des attaques armées ces derniers jours en Haïti. Depuis environ 8 jours, une guerre entre gangs fait rage dans divers quartiers au Centre-Ville de Port-au-Prince, dont Bel-Air, Nazon, Delmas 18, Delmas 24, Solino, Fort-National, etc. Cette même situation a emporté la tante de James Pierre, tuée de trois balles, et sa fille, calcinée à l’intérieur de sa maison. Maintenant, il est sans secours, sans abri, livré à lui-même dans les rues de Port-au-Prince. Triste. Déchirant. Poignant. Révoltant.
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