(PouSiOuPaTKonnen) - Révolution. C'est ce terme qui a dominé les interventions de Guy Philippe depuis son retour de prison. À en croire ses dires, il allait prendre le pouvoir en Haïti pour libérer la population, notamment en s'attaquant aux gangs armés. Si ce 7 février 2024 devrait marquer la fin d'Ariel Henry au pouvoir, 8:15 PM, le Premier ministre de facto est toujours en poste. Quand au « chef » de la révolution, il a disparu de la circulation. Était-il en train de bluffer où est-il en train de préparer d'autres stratégies pour accoucher la révolution ? La question qui s'impose.
Après ses sorties dans la Grand'Anse et dans d'autres régions du pays, Guy Philippe avait promis d'arriver à Port-au-Prince. « Pòtoprens m ap vini », avait-il dit pour annoncer qu'il va poursuivre son objectif. Le 6 février, il est effectivement arrivé dans la capitale et a été remarqué à Pétion-Ville en train de « serrer des mains ». Le 7 février, le jour-J, des milliers de citoyens étaient dans la rue, des agents de la BSAP ont été tués, le silence et l'absence de Guy Philippe deviennent suspects sidérants.
Plus d'un se pose la question: à quoi doit-on s'attendre ? Est-il en train de multiplier ses stratégies pour enfin faire cette révolution ou était-il en train de « blofe » la population? Personne ne le sait. Entretemps, les gangs sont toujours armés, Ariel Henry est en poste, la population est en attente. Pour combien de temps encore ?
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